Yannick Oho Bambe, primé pour le meilleur court métrage au Festival Indépendant de Londres en 2013, lance aujourd’hui une campagne de crowdfunding sur Indiegogo pour financer son projet de documentaire qui traitera de la crise humanitaire et des réfugiés dans le monde
Londres / Paris 1 octobre 2015 – Ce projet citoyen est né de la volonté de témoigner du destin tragique d’hommes, de femmes et d’enfants victimes de crimes contre l’humanité, de génocides, de guerres ou d’actes inhumains en tout genre.
Une grande partie de ce documentaire sera filmée dans la Jungle de Calais mais également si les moyens le permettent dans d’autres camps de réfugiés dans le monde.
Le combat de toutes les victimes de crimes contre l’humanité a réveillé le citoyen du monde et le réalisateur de documentaires qu’est Yannick Oho Bambe. Il a décidé de révéler au public leurs histoires via le moyen de communication qu’il maîtrise le mieux, l’art des raconteurs d’histoires humaines, un documentaire.
Son souhait est de soulever un élan de générosité, de solidarité, tout simplement d’humanité pour ces personnes vulnérables qui ont inconditionnellement besoin du soutien de nous tous.
Pour financer son projet, Yannick Oho Bambe lance une campagne de crowdfunding sur Indiegogo qui lui permettra il l’espère de réaliser ce documentaire : http://igg.me/at/when-inhumanity-knocked-on-our-doors
La campagne est ouverte jusqu’au 30 octobre afin de réussir à lever 8 600€.
Le projet bénéficie déjà du soutient de Solidarités International qui financera une partie de la production du documentaire et facilitera les démarches et les accès aux camps de réfugiés pour le tournage. Le Salon des Solidarités et le Portail Humanitaire sont également partenaires du projet.
Le film a pour objectif de refléter la nature profondément humaine des hommes et des femmes qui vivent dans les camps de réfugiés. Malheureusement, les médias ont souvent, depuis le début de cette crise humanitaire, occulté ce fait intrinsèque à tout homme. Il mettra en exergue qu’une situation d’urgence peu conduire rapidement à l’exil et à un camps de réfugiés. « Parfois, il suffit simplement d’être au mauvais endroit, au mauvais moment, ne pas avoir la bonne couleur de peau, ni les mêmes croyances ou être une femme plutôt qu’un homme » nous explique Yannick Oho Bambe. « Nous espérons, grâce au documentaire, toucher et émouvoir de nombreuses personnes et que chacune d’elle se sente concernée par cette crise humanitaire qui se déroule sous nos yeux à Calais et ailleurs. »
Le documentaire se déroulera en trois partie. Dans la première partie, il s’agira de répondre à deux questions : Comment peut-on haïr au point de commettre des actes inhumains d’une violence inouïe ? Et, existe-t-il un processus par lequel l’être humain passe avant de se transformer en véritable monstre ? Dans la seconde partie du film, les personnages principaux témoigneront de la nature et du profil de leurs bourreaux afin de communiquer sur la nécessité du respect de l’autre qu’il soit différent ou semblable. La dernière partie du film, sera consacrée au devoir collectif d’agir face à toutes formes d’injustices.
Le réalisateur Yannick Oho Bambe exprime son devoir de citoyen du monde à travers des films engagés. Son premier court métrage « When Tottenham Exploded » sur les émeutes de 2011 en Angleterre a remporté le prix du meilleur court métrage au Festival Indépendant de Londres en 2013 et a également été projeté à Cannes lors du Festival cette même année. Il travaillera avec Mihai Andrei, le cinématographe et fondateur de London Video Stories. A eux deux, ils réaliseront l’intégralité du documentaire (tournage, production et post-production).
« Personne ne devrait être jugé à cause sa couleur de peau, son origine, ses croyances ou même son sexe, c’est pour défendre cette opinion que cette collecte de fond est lancée, parce que vous incarnez les même valeurs, celles qui nous rassemblent, celles de l’humanité et de l’altérité. Mon humble façon à moi d’accomplir ce devoir est de vous offrir ce film que je ne pourrai réaliser sans votre aide » conclut Yannick Oho Bambe dans sa campagne de financement.
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